La marée est basse, l'océan d'huile, le ciel dégagé.  Qu'il fait bon être là... 

Heidi ne sait où donner de la tête :  l'océan où elle aime barboter, la plage où elle pique des sprints incroyables entre deux trous creusés dans le sable. Elle s'en donne à coeur joie pour notre plus grand plaisir.

La plage d'Erromardie, vue par Audrey.

Saint-Jean de Luz -> Ciboure

Le nom basque est Ziburu, une contraction de zubi buru 'tête du pont'. Ciboure est effectivement située au débouché du pont sur la Nivelle.

Ciboure partage avec Saint-Jean-de-Luz la baie du même nom, sur le golfe de Gascogne. Ces deux ports ne forment qu'une seule agglomération.

De Saint-Jean de Luz à Ciboure, nous empruntons la D810 qui porte le nom de Voyage salé.

Place Camille Jullian, le marché au produit régionaux, comme tous les dimanches.

Nous avons la chance de voir arriver un défilé de confrèries basques pour une messe spéciale en ce 6ième dimanche de Pâques. Des costumes hauts en couleurs, de beaux écussons, seule Heidi n'apprécie guère : la musique lui vrille les oreilles et elle stresse...

Le fronton, la fontaine, la maison Maurice Ravel, l'Eglise Saint-Vincent, le couvent et cloître des Récollets...

Ciboure, vue par Audrey.

Au cœur d'un vaste territoire s'étendant des contreforts de la chaine des Pyrénées jusqu'au littoral déchiqueté retombant dans le golfe de Gascogne en de fantastiques falaises verticales, Urrugne fait partie de la province basque du Labourd.

De Ciboure à Urrugne, toujours par la D810, la route, Périple Gourmand en Terre de Feu.

De grand travaux sur la Place de la Mairie. Les touristes sont là, il n'y a pas que nous : nous sommes venus pour les danses basques de la troupe Mutxiko.

Le mutxiko ou saut basque est un type de danse sociale traditionnelle du Pays basque. 

Une commerçante m'explique qu'en raison des travaux, la représentation a lieu à Béhobie, non loin, direction Hendaye. 

Le fronton, l'église Saint-Vincent et son orgue.

Urrugne, vue par Audrey.

La route de la corniche qui relie Urrugne, Hendaye et Biriatou se nomme Le Récit des Pierres. Nous la parcourons jusqu'à la Corniche Basque où nous nous arrêtons pour un pique-nique, improvisé autour des produits du terroir achetés au marché de Ciboure : Jambon du Pays pour Laurent et Audrey, fromage de brebis, piments marinés au vinaigre, et du bon pain. 

Si dans les terres il fait bon, l'air de la mer au pied de la corniche est vivifiant. La côte escarpée offre un paysage proche du littoral de Geneve Bay à Sxm.

La Corniche Basque, vue par Audrey.

Audrey sait combien j'aime les macros de fleurs, d'insectes. Elle ne manque jamais de me photographier les fleurs sauvages et cultivées qui nous entourent.

Le quartier de Socoa situé entre l'Océan atlantique et la baie de Saint-Jean de Luz, est administré à la fois par Ciboure et par Urrugne. Il est relié à Hendaye par la route de la Corniche basque, Le Récit des Pierres.

Je pensais que le club de plongée se situait là, puisque sur le plan de ville tous étaient regroupés sur Socoa.

Et bien non! Du coup, rapide retour sur Ciboure pour la plongée de Laurent.

Atlantika 64, vu par Audrey.

A cause de son rhume, Audrey ne peut plonger et passe donc l'après-midi avec Heidi et moi.

Traversée de Ciboure par le sentier du littoral, pour rejoindre Socoa, le fort, le sémaphore, la digue.

Quai Maurice Ravel, boulevard Pierre Benoît, la Vierge Muskoa.

Notre Dame de Muskoa est un monument érigé en entrée du port et dédié aux marins. En fait, il existe deux monuments. Le plus récent se trouve en bordure de route proche de l’entrée du port. Il s’agit d’une représentation de la Vierge et l’Enfant, monument en forme d’obélisque inauguré en 1948 lors d’une manisfestation religieuse devant une cinquantaine de bateaux. Le second monument se trouve à quelques métres sur la colline qui domine la baie. Il s’agit d’une représentation de la Vierge seule qui fut réalisée en 1946. Pas assez visible, elle fut déplacée dans un premier temps à l’école Saint-Michel, pour enfin trouver son emplacement actuel en 1997.

Socoa, vue par Audrey.

Heidi est comme un gosse : elle adore grimper sur les murets pour voir alentour.

Avant de nous rendre sur la digue de Socao, pause gourmande au glacier Toccatutti proposant des glaces maison.

Le phare de Socoa est une maison-phare. A proximité, le sémaphore de Socoa, appartement à la Marine nationale française.

L'océan se lève légèrement et les vague giclent contre les rochers.

Audrey est aux anges avec les vagues. Immortaliser leurs goutellettes est un vrai défi avec Heidi dans les jambes...

La piscine de la résidence a beau être chauffée, nous ne nous baignerons pas!